Fruits. Une saison laborieuse Fruits. Une saison laborieuse

Après un début laborieux, la production de fraises se régularise et les cours s’améliorent. Malgré un bon étalement entre régions, la campagne de cerises est plus difficile. Le gel et la grêle réduisent le potentiel et les pluies fragilisent les variétés précoces. En fin de saison, la pression de la drosophile écourte les récoltes. Les prix sont élevés, sans compenser les petits volumes. Le gel et la grêle font des dégâts dans les vergers d’abricotiers et de pêchers, avec des pertes importantes en Rhône-Alpes. En juin, le temps maussade freine la demande, puis la chaleur arrive et stimule la consommation. Sur un marché français et européen dégagé, les cours de l’abricot s’établissent à un bon niveau. Pour la pêche et la nectarine, un différentiel de prix se maintient entre les origines France et Espagne, et les cours sont satisfaisants. Mais les résultats varient fortement d’un producteur à l’autre. La production de melons diminue à cause du manque de chaleur et de lumière en début de culture. Les cours se tiennent bien jusqu’en juillet et décrochent en août. En raisin de table, la consommation étant au rendez-vous, les prix sont satisfaisants. Avec une production en recul, les cours des poires d’été et d’automne progressent. La production de pommes diminue en France comme dans l’Union européenne. La concurrence polonaise, accrue par la fermeture du marché russe, reste forte. Mais l’export démarre et les cours en début de campagne s’établissent au-dessus de la moyenne. Une deuxième année correcte serait la bienvenue pour les producteurs.

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